J’aime penser que je suis une personne passionnée, du moins au début. La curiosité de la nouveauté fait éclore des amours inattendus. Pourquoi génère-t-on autant de vivacité au commencement de toute chose ? Comme si des connexions se créaient, puis d’autres s’annihilaient. Et pourquoi, parfois, sur la durée notre engagement diminue ?
De larges couches de peur et de fausse indifférence m’éloignent de ce qui me permettrait de passer à une autre étape. Et je retombe alors dans mes « mauvais » travers.
Ce goût pour l’ascension, pousse à s’oublier soi-même. Toujours plus haut au nom de l’évolution, dans une masse, on se doit d’être le meilleur. Dans une masse, on doit briller. Notre esprit de compétition est exacerbée dès le plus jeune âge, et tout au long de la vie l’on nous façonne pour obéir à des stimuli extérieurs qui nous font réagir et dictent nos vies. On a envie de succès, l’influence d’inconnus peut, même, peser plus lourd que la confiance que nous portons en nous-même. On veut se démarquer du tout pour avoir de la valeur. Comme si la lumière de l’un éteignait celle de l’autre. En oubliant que chacun dans sa singularité a sa place dans un tout.
Pourtant, ce sont dans les moments les plus difficiles, qu’on évolue. Le changement ne se fait pas dans un sens linéaire, n’a pas les caractéristiques d’une montée. C’est une ouverture. Aussi grande ou petite soit-elle, elle permet d’initier des actions, de s’affranchir de la personne qu’on pensait être, que les autres s’imaginaient, qu’on pensait vouloir être. On en revient au début finalement. C’est un cycle, et pour moi il n’y a pas réellement de notions d’échecs ou de réussites. En bas ou en haut, féminin ou masculin, l’un contre l’autre. etc. Tout est vu comme étant séparé. Comme si on était un élément manquant d’une chaîne, qu’on devait être complété. Nous sommes complets, et toute la force et l’amour de l’univers résident en nous. Sans apporter un côté énigmatique, je vois l’être humain comme une source d’énergie puissante. Si seulement on parvenait à comprendre notre propre fonctionnement, pour y opérer des corrections si nécessaire.
Je ne cesserai de faire des erreurs jusqu’à ce que la vie que j’expérimente me mène aux portes du bonheur.
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Cet article a été écrit par lea
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